Je m’appelle Camille, j’ai 36 ans, et je vis à Paris, dans le 11ᵉ arrondissement, entourée de marchés de quartier, de boulangeries qui sentent bon le pain chaud, et de petits bistrots qui nourrissent l’âme autant que le ventre. La cuisine n’a jamais été un choix pour moi, c’était une évidence. Ma grand-mère, Lucette, faisait mijoter ses plats pendant des heures, et je me souviens encore de l’odeur du lapin à la moutarde qui embaumait tout l’appartement. C’est elle qui m’a appris qu’un bon plat, ce n’est pas seulement une recette — c’est une émotion, un souvenir, une main tendue.

Je ne suis pas chef étoilée ni sortie d’une grande école culinaire. J’ai appris sur le tas, avec amour, curiosité, et parfois beaucoup de vaisselle. Je suis tombée amoureuse de la cuisine en préparant des repas pour mes amis, souvent avec ce qu’il restait dans le frigo. Une tarte aux tomates improvisée, un gratin de courgettes sauvé par un peu de fromage de chèvre… Ce sont ces petits hasards qui ont forgé mon style : simple, sincère, et toujours généreux.

Je cuisine comme je vis : en partageant. Mon appartement est souvent plein de monde, d’odeurs alléchantes et de rires. Pour moi, la cuisine maison ne doit pas intimider. Pas besoin de dix casseroles ou d’ingrédients introuvables — juste de l’envie, un peu de patience, et l’audace de goûter. J’aime redonner confiance à celles et ceux qui pensent ne pas savoir faire, leur montrer que rater un plat n’est pas un échec, mais une étape vers quelque chose de meilleur.
Je trouve mon inspiration partout : dans un plat dégusté en voyage, dans une épice découverte au marché, ou simplement dans les saisons. En ce moment, je suis obsédée par les légumes rôtis au miel et au thym, et je redécouvre les joies des desserts à base de yaourt et de fruits frais. Rien ne me rend plus heureuse que de voir quelqu’un reprendre deux fois d’un plat que j’ai cuisiné.
Alors si vous aussi vous aimez l’idée de mettre les mains dans la pâte, de transformer un reste de légumes en festin, ou de faire plaisir autour d’une bonne table, je crois qu’on va bien s’entendre. Bienvenue dans ma cuisine !