Je m’appelle Camille, j’ai 36 ans, et je vis à Paris, dans le 11ᵉ arrondissement, entourée de marchés de quartier, de boulangeries qui sentent bon le pain chaud, et de petits bistrots qui nourrissent l’âme autant que le ventre. La cuisine n’a jamais été un choix pour moi, c’était une évidence. Ma grand-mère, Lucette, faisait mijoter ses plats pendant des heures, et je me souviens encore de l’odeur du lapin à la moutarde qui embaumait tout l’appartement. C’est elle qui m’a appris qu’un bon plat, ce n’est pas seulement une recette c’est une émotion, un souvenir, une main tendue.